L’économie mise en scène scène et en musique
Six entreprises, parmi les plus dynamiques du département, ont été récompensées mardi 26 novembre sur la scène du casino municipal de Biarritz.
Sans innovation, il n’y aurait pas de vie économique. C’est le message à retenir de la soirée consacrée aux entreprises des Pyrénées-Atlantiques qui a réuni, hier soir, plus de 500 personnes au casino de Biarritz.
On a bien compris, en observant les générations d’entrepreneurs qui se sont succédé sur scène qu’elles débordent d’idées et de volonté. Qu’un ancien cadre s’intéresse aux mélanges de caoutchoucs ou qu’un jeune sportif cherche à inscrire et classer des marathoniens, tous deux déploient la même énergie.
Une énergie mise en avant tout au long de la soirée, animée conjointement par Stéphane Vacchiani de « Sud Ouest » et Sandrine Redon de la Banque populaire.
Les représentants des neufs entreprises nominées se sont succédé sur scène, donnant un résumé de ce que contenait leur dossier de candidature à ce concours d’entreprises. Et pour la note festive, chaque dirigeant était invité à conclure avec son morceau de musique ou sa chanson préféré.
C’est ainsi que Jean-Marc et Mikel Charritton, de Lauak, ont fait jouer le « Vino griego », version Peña baiona, l’hymne de l’Aviron Bayonnais. « Nos valeurs sont proches de celle du rugby », a défendu Mikel qui reprend les rênes de l’entreprise créée par son grand-père il y a 45 ans à Hasparren. « Ces valeurs nous les portons aujourd’hui jusqu’en Inde après avoir implanté des unités au Portugal, au Mexique, au Canada. »
Marco Nocivelli, PDG italien du leader des vitrines frigorifiques Epta, est plutôt foot. Il a choisi l’hymne de la Ligue de champions pour son côté européen : musique écrite par un Anglais, paroles par un Allemand, joué pour la première fois en 1992 en Italie et sa première phrase est en français.
Chez Octime, le patron Guillaume Berbineau, insiste sur l’implantation locale, à Biron près d’Orthez : il a racheté cet éditeur de logiciel de gestion du personnel et a tenu à mettre en avant des salariés, dont une présente depuis la création de la boîte. Logiquement, pour la musique, il a aussi mis en avant un groupe orthézien Le Trottoir d’en face.
Bien sûr, comme l’a dit Vincent Lanticq de Fébus Optic, il y a une question de chance pour se lancer dans la création d’entreprise. C’est pour cela qu’il a choisi « Get Lucky » de Daft Punk.
Pour Njuko, Pierre Duvelleroy, bien que très intéressé par le sport amateur a lui choisi de mettre en valeur la musique du film « The Avengers ». Son héroïsme à lui sera de mettre en accès libre son logiciel d’inscription aux compétitions sportives amateurs. Les patrons de Emac, Didier Chauffaille et Pierre Lalanne, ont choisi la musique du 23e James Bond, « Skyfall ». Loin de leur implantation souletine mais proche de leur amour des belles voitures anglaises.
Les ingénieurs de ST37, qui œuvrent à démocratiser la vidéo-arbitrage dans tous les sports, aimeraient être présents aux Jeux olympiques. Ils ont donc fait jouer le tube de Panic at the Disco « High Hopes » : grands espoirs en vue.
Njuko remporte le prix du public. Il a été remis à Pierre Duvelleroy. L’entreprise est spécialisée dans les logiciels pour le sport et notamment le chronométrage des courses à pied. Il vient d’ailleurs de répondre à un appel d’offres pour proposer ses prestations au Marathon de Londres.
Les lauréats des prix ont posé pour la photo de famille.
PHOTOS JEAN-DANIEL CHOPIN
Sud Ouest.fr, Véronique Fourcade, le 27 Novembre 2019