Rémi Ortiz avec Cyrille Buono, son maître d’apprentissage.
Lors des dernières Olympiades, au Lycée Clément-Ader à Samatan, ses professeurs ne tarissaient pas d’éloges de Rémi Ortiz, section tournage, n’a pas déçu. Il remporte haut la main avec 95 points sur 100, ces Olympiades régionales. Des résultats brillants pour un candidat exceptionnel d’Espaon. Pour Agnès Reinhardt, Xavier Escarabajal, Bruno Pérolle ses profs ou son maître d’apprentissage Cyrille Buono (LAUAK à Pujaudran), Rémi est un « extraterrestre » avec une aisance inouïe dans tout ce qu’il entreprend ». Agnès en parle, les yeux brillants : « On ne rencontre un tel phénomène que très rarement dans toute une carrière ». Le jeune homme est réservé, sérieux. Et tellement simple. Une évidence, la passion le tenaille.
Pour ses maîtres : « Rémi nous apprend des choses », « J’ai évolué dans ma façon d’enseigner », « En 14 ans de formation d’apprentis, jamais un comme lui. J’ai des discussions avec lui que je n’ai même pas avec des professionnels ! »
Et on apprend que Rémi est doué dans tout ce qui touche à la mécanique même quant il ne connaît pas. Son appétit de savoir est inextinguible. Son raisonnement est éblouissant et au final d’une logique imparable. Cyrille Buono a rédigé un courrier officiel pour présenter ce candidat exceptionnel. En substance : « Avoir Rémi en formation change de l’unilatéralité des échanges entre maître et apprenti. Il nous oblige à nous remettre systématiquement en question, de par la précision de ses questions et de ses idées qui toutes, méritent réflexion, ne serait-ce que par acquit de conscience, au vu de l’évidente simplicité qui le caractérise lorsqu’il vous explique sa façon de voir les choses… Je souhaite à tous les maîtres d’apprentissage d’avoir la chance insolente de tomber sur un jeune comme Rémi ».
Un jeune homme brillant
Rémi Ortiz a terminé sa 2ème année de BTS CPRP (Conception de processus de réalisation de produits) à Samatan et a suivi son apprentissage à Pujaudran ;
Sa moyenne en fin de scolarité est de … 18.93 !
Il a été pris, chose rarissime pour un BTS, en licence 3, en génie mécanique en aéronautique à l’université Paul-Sabatier (Toulouse). Il vise un master en usinage pour se consacrer à la recherche dans ce domaine.
La Depeche, le 9 Juillet 2020.