Amorcée dans la tôlerie, l’activité de Lauak l’amène vers des travaux aéronautiques de plus en plus complets
Tronçon d’avion du Jet d’affaire Dassault
Au rythme de quatre unités par mois, la société Lauak livre désormais des tronçons entiers du jet d’affaires Falcon à Dassault. Longtemps sous-traitant en tôlerie et chaudronnerie, l’entreprise basée à Hasparren (Pays basque) change de dimension après avoir doublé en quatre ans ses ventes et atteint 80 millions d’euros fin 2013. Depuis le 27 février dernier, les ateliers de Lauak sont en capacité de fournir les usines Dassault du sud-ouest en tronçons complets pour les différents modèles de Falcon, le 900 et le 2.000. La production va suivre le rythme des ventes de cet appareil, un succès puisque 64 commandes ont été prises en 2013 après 58 l’année précédente. La partie centrale ou T3 succède à 520 réservoirs de ce même avion déjà élaborés sur place.
«Tronçonnier c’est bien, mais il nous faut aller plus loin », nuance Mikel Charritton, directeur général qui se donne comme but d’accroître sa présence à l’export, lequel représente aujourd’hui seulement 3% du chiffre d’affaires. L’homme se fixe un objectif de 20 % par l’accompagnement de ses clients à l’étranger. Il souhaite également réaliser des opérations de croissance externe en particulier dans l’usinage et se diversifier dans les métiers de niche comme la tuyauterie. Ainsi 12 millions d’euros seront investis sur les sites de L’Isle Jourdain (Gers) et Hasparren, avec des postes de travail à la clef: pour regrouper près d’Airbus les dernières sociétés acquises et afin d’accueillir au siège social sur 5 000 m² de nouvelles spécialités.
Holding à capitaux familiaux
L’envol de Lauak, aujourd’hui un holding à capitaux familiaux, s’amorce dans les années 70 avec la fabrication de pièces primaires. Le groupe devient ensuite sous-ensemblier en réalisant par exemple les échangeurs thermiques destinés au conditionnement d’air de tous les programmes Airbus. Dans les années 2000, il est classé fournisseur de rang un, notamment pour Airbus, s’implante au Portugal pour y élaborer des pièces simples puis, en 2008, est chargé par Dassault de l’assemblage de la sous-structure du Falcon 7X .
Afin d’élargir le savoir-faire acquis, sont achetées en 2010 Equip Aero puis en 2012 Top Micron, deux entreprises de mécanique industrielle près de Toulouse. Ainsi l’effectif total dépasse les 800 personnes (230 en 2004) pour 62 millions d’euros de ventes en 2012 et un résultat net de 6%.
La PME va investir 12 millions d’euros dans le Gers et au Pays basque.
Au rythme de quatre unités par mois, la société Lauak livre désormais des tronçons entiers du jet d’affaires Falcon à Dassault. Longtemps sous-traitant en tôlerie et chaudronnerie, l’entreprise, basée à Hasparren (Pays basque), change de dimension, après avoir doublé en quatre ans ses ventes et atteint 80 millions d’euros à la fin de 2013. Depuis le 27 février dernier, les ateliers de Lauak sont en capacité de fournir les usines Dassault du Sud-Ouest en tronçons complets pour les différents modèles de Falcon, le 900 et le 2000. La production va suivre le rythme des ventes de cet appareil, un succès puisque 64 commandes ont été prises en 2013, après les 58 de l’année précédente. La partie centrale ou T3 succède à 520 réservoirs de ce même avion déjà élaborés sur place. « Tronçonnier c’est bien, mais il nous faut aller plus loin », nuance Mikel Charritton, directeur général, qui se donne comme but d’accroître sa présence à l’export, lequel représente aujourd’hui seulement 3 % du chiffre d’affaires. L’homme se fixe un objectif de 20 % par l’accompagnement de ses clients à l’étranger. Il souhaite, également, réaliser des opérations de croissance externe, en particulier dans l’usinage, et se diversifier dans les métiers de niche comme la tuyauterie.
Capitaux familiaux
Ainsi, 12 millions d’euros seront investis sur les sites de L’Isle-Jourdain (Gers) et d’Hasparren pour regrouper près d’Airbus les dernières sociétés acquises et afin d’accueillir au siège social, sur 5.000 m², de nouvelles spécialités. La société compte 800 salariés (230 en 2004) et réalise 62 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2012, avec un résultat net de 6 %. L’envol de Lauak, aujourd’hui un holding à capitaux familiaux, s’amorce dans les années 1970 avec la fabrication de pièces primaires. Le groupe devient ensuite sous-ensemblier en réalisant, par exemple, les échangeurs thermiques destinés au conditionnement d’air de tous les programmes Airbus. Dans les années 2000, il est classé fournisseur de rang un, notamment pour Airbus, s’implante au Portugal pour y élaborer des pièces simples puis, en 2008, est chargé par Dassault de l’assemblage de la sous-structure du Falcon 7X. Afin d’élargir le savoir-faire acquis, sont achetées en 2010 Equip Aero, puis en 2012 Top Micron, deux entreprises de mécanique industrielle près de Toulouse.
Pierre Etcheleku, Les Echos
Correspondant à Bayonne