Le plus basque des avions d’affaires de Dassault prend forme

2019-11-04 SUD OUEST LIVRAISON T34
Lauak et Dassault ont conçu la pièce du fuselage du Falcon 6x fabriquée au Pays basque.  T. V.

Une pièce maîtresse du fuselage est fabriquée à Hasparren, au Pays basque, par l’entreprise Lauak. Son premier exemplaire est achevé.

Le nouvel avion d’affaires de Dassault, le Falcon 6x, requiert une pièce maîtresse réalisée par le sous-traitant aéronautique Lauak, basé à Hasparren. « Il s’agit d’une sous-structure, d’un élément du fuselage, qui contient une zone étanche pour le carburant. La pièce a été conçue pour un ‘‘accostage’’ facile au reste de l’avion », indique Mikel Charritton, le directeur général de Lauak. Le fameux accostage sera, lui aussi, effectué au Pays basque, sur le site de Dassault Biarritz.

Un premier exemplaire de cette pièce a été achevé par le sous-traitant dans son hangar haspandar du Pignada. À cette occasion, des représentants de Dassault étaient invités sur le site, ce lundi 4 novembre, à une cérémonie.

Après les tests en 3D et la fabrication, les tests en vol sont programmés pour 2021. Ils permettront d’affiner les réglages si besoin, dixit Mikel Charritton. La première livraison, elle, doit intervenir en 2022. Pour l’heure, Dassault prévoit d’honorer une commande mensuelle avant, rapidement, d’être en capacité de livrer deux, voire trois clients chaque mois.

Sud Ouest.fr, Thomas Villepreux, le 4 Novembre 2019,

AERONAUTIQUE

Le Falcon F6X de Dassault a requis le savoir-faire du sous-traitant Lauak qui a livré sa copie ce lundi 4 novembre : une pièce maitresse du fuselage. Explications

C’est un taxi ailé de luxe, qui prend forme au Pays basque. Sur la brochure, le Falcon 6X sera l’avion « le plus spacieux, moderne et agile de toute l’aviation d’affaires », avec une vaste cabine, « silencieuse et confortable ». Il pourra parcourir plus de 10 000kms à plus de 1 000km/h et accueillir huit passagers, ainsi que trois membres d’équipage.

Ce lundi 4 novembre, alors que le sous-traitant aéronautique d’Hasparren, Lauak, annonçait la fin de l’assemblage d’une pièce maîtresse de cet avion, Dassault souhaitait rester discret sur le prix du bijou volant. Son coût standard avait toutefois été défloré par le magazine « Capital » voilà quelques mois : 42 millions d’euros. Sur son site haspandar du Pignadas, Lauak a donc accueillir un délégation de Dassault Biarritz pour célébrer la fin de la fabrication de cette fameuse pièce, dont la conception fut lancée en avril 2018.

Il s’agit d’un « morceau » bas de fuselage, que l’avionneur « plugera » au reste du Falcon 6x, sur son site biarrot. Il contient 1 200 références fabriquées sur place et autant de pièces achetées ailleurs. Quatorze mille fixations oint été réalisées par une dizaine de personnes lors de l’assemblage , qui a pris trois mois mais « sera plus rapide à terme, puisqu’il s’agissait de la première pièce », dixit Mikel Charritton, le directeur général de Lauak.

Une commande par mois

Lors de cette cérémonie, les représentant de Dassault ont souhaité que les images ne dévoilent pas trop de composants, secret de fabrication oblige. Car il s’agit d’un montage complexe, que dupliquera le sous-traitant aéronautique pendant toute la durée de vie du projet.

Après les tests en 3D et fabrication, les tests en vol sont programmés pour 2021. Ils permettront d’affiner les réglages si besoin, selon Mikel Charritton. La première livraison, elle, doit intervenir en 2022. Pour l’heure, Dassault prévoit d’honorer une commande mensuelle avant, rapidement, d’être en capacité de livrer deux, voire trois clients chaque mois.

Mikel Charritton décrypte le projet : « Il s’agit d’une sous-structure, d’un élément du fuselage, qui contient une zone étanche pour le carburant. La pièce a été conçue pour un « accostage » facile au reste de l’avion ». « Lauak n’a pas piloté la conception de cette pièce, mais pour la première fois l’entreprise y a été associée par Dassault, ajoute Vincent Dudognon, responsable projet à Hasparren. Ce partage de responsabilités honore Dassault et nous fait extrêmement plaisir. »

Tous les sites de Lauak

Dassault loue également les vertus de ce tandem. « La collaboration avec Lauak a été très bonne », souligne André Lalagüe, adjoint de direction chargé du système de production. « C’est la première fois que Lauak intervient aussi tôt dans le projet. Leurs compétences et leur proximité ont facilité les synergies ». Ainsi le Pays basque de l’aviation reste-t-il en mouvement… et local. Car si le site portugais de Lauak prévoit bientôt d’assurer l’assemblage de la pièce, les composants de celle-ci resteront largement fabriqués à Hasparren, d’après Mikel Charritton.

Le Portugal doit fournir 400 références, Hasparren 600 et Lauak Toulouse une trentaine -des pièces majeures. « Cette pièce fait travailler tous nos sites, ce qui permet de garantir leurs croissances respectives », ajoute le directeur.

Sud Ouest, Thomas Villepreux, le 6 Novembre 2019,

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